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La nature racontée

5 mai 2019

devant tant d'infini

magellan nébuleusesLorsque je présente "L'Épopée de l'Univers" , la plupart du temps le public est familial, avec les parents tout au fond et les enfants assis sur leurs chaises au premier rang, les pieds qui ballottent ! Cette grande et belle histoire de 14 milliards d'années avec images et musiques n'est pas toujours simple à suivre pour des jeunes enfants (le big bang, les années lumières, la destinée de l'Univers, etc…). A la fin de la projection contée, je vais au devant du public pour prolonger ce moment de découverte par une causerie. 

Une fois, une fillette du premier rang dont les pieds ne touchaient pas terre a lâché dans un soupir d'aise :

« Ouf ! J'avais plus d'air… »

« Comment ça, tu ne pouvais plus respirer ? », lui demandai-je.

Elle me regarde avec ses yeux ronds et me dit :

« Non, je suis allée trop loin dans l'Univers… C'est si grand ! »

Après qu'elle eût repris son souffle, j'eus droit à un flot de questions :

« Est-ce qu'il y avait des étoiles derrière le big bang ? », « Pourquoi la Terre ne tombe pas, s’il n’y a rien en-dessous ? », « Est-ce qu’il y a encore beaucoup de grosses météorites dans l’espace ? », « Si la Terre est ronde, comment ça se fait que nous on marche plat ? », « Est-ce que les étoiles filantes, ce sont des étoiles qui tombent sur notre planète ? »

Par contagion, tous les enfants du premier rang se sont mis à poser des questions. Il était pourtant 22h30, mais ils étaient excités comme devant une malle aux trésors et ne voulaient plus lâcher l'affaire. Derrière, les parents écoutaient, émerveillés, et touchés. Les grandes personnes ont davantage de pudeur que les enfants ; les questions posées les intéressaient tout autant mais ils n’osaient les formuler.

Alors que l’exploration de l’Univers peut être ressentie comme un grand moment de solitude, “l'Épopée de l'Univers“ est souvent un grand moment de plénitude, du bonheur à partager, mais aussi de l'émotion, et tant de questions sans réponses. C'est pour cela que ça respire… même quand on n’a plus d’air !

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9 avril 2019

conteur de sciences

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Je m’exprime comme un funambule sur son fil. Ce fil est celui qui serpente entre la science et la poésie. Et mon balancier trempe un coup dans la science, un coup dans la poésie. Un mouvement entraîne un autre, comme une respiration. C’est ainsi que ma pensée chemine en se balançant et que le public me suit. Ce sont les parcours en ligne droite qui sont usants. Mais il ne peut y avoir de fatigue lorsque l’on balance. Nous n’avons pas seulement deux oreilles ou deux yeux, nous avons aussi deux cerveaux. Les enfants aiment être bercés. Notre cerveau aussi.

Dans « La République », Platon utilisait le mot « rythmer » comme synonyme d’éduquer. Eduquer, c’est initier un mouvement de balancier, qui permettra ensuite à l’élève, sous cette impulsion, de se lancer dans sa propre réflexion.

Socrate, dans ses “Dialogues“, associait les notions de “logos“ (ce qui a trait à la vérité), et de “mythos“ (ce qui a trait au récit). En alternant ces approches, la pensée peut prendre corps, sinon elle s’évapore.

Lorsque l’enseignement se fait récit, “logos“ et “mythos“ s’entremêlent dans notre esprit et notre réflexion tisse sa toile en associant ces deux fils de la pensée. Platon qualifiait cette éducation de « libérale », par opposition à une éducation utilitariste visant à enseigner des tâches concrètes, comme il était de coutume avec les esclaves.

 

Le jeu de la différence

14 août 2016

La nature éternelle

En montagne, la nature s'impose, bien plus grande que nous. Ici, c'est elle qui a les commandes. il suffit que le temps tourne pour que nous devions aussitôt tourner les talons. Sa vigueur qui peut tout à coup devenir inhospitalière nous éclaire sur notre place en ce vaste monde : rien que des piètons  fluets, fragiles (même si l'on est agile), de passage dans une nature bien plus puissante que nous. Qu'on le veuille ou non, c'est toujours elle qui aura le dernier mot. Nos affaires dans notre bas monde nous éloigne chaque jour de cette évidence. On finit même par croire l'inverse : on nous raconte à longueur de journée que la nature est fragile. Erreur : la nature n'est pas fragile, elle est vivante.

La montagne remet les choses dans le bon aplomb : face à elle, on peut y ressentir tout en même temps combien nous sommes précaires et vulnérables, combien la nature nous précède dans l'ordre des choses, et en même temps combien nous faisons partie de cet ensemble plus vaste que nous. Ce cosmos "éternel" vivant et toujours en mouvement qui nous enveloppe et nous menace en même temps par sa puissance. ce berceau naturel nous survivra. 

Bref, La montagne nous parle en direct de la vie, dans ce qu’elle a de si fragile si on ne regarde que nous-mêmes, et de si “éternelle” quand on regarde au-delà...vers les sommets

 

 

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2 juillet 2016

La réalité ?

La réalité n'est rien qu'un rêve plus précis baigné dans une myriade d'autres chants d'Univers qui nous échappent.

Parfois, lorsqu'un moment nous échappe, il est possible d'entrevoir ces autres possibles, ou simplement de les deviner.

Le poète tâtonne dans ses interstices

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18 mai 2016

Nuit des musées

Ce samedi, nuit des musées. j'y participerai à Aix-en-Provence, invité par le Muséum d'Histoire Naturelle.

à 21H30 et 23H, je raconterai "le monde fascinant des abeilles", dasn une théâtre No Japonais authentique, sis dans un parc tout aussi authentique !

Qu'on se le dise !!

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20 février 2016

Rien ne peut empêcher la fleur

Quel bonheur de retrouver l'éclat bienfaisant des couleurs !
Le printemps s'annonce déjà au jardin des plantes de Paris.
Les orchidées y ont trouvé leur petit coin de paradis.
Rien ne peut empêcher la fleur

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15 février 2016

Les ondes gravitationnelles : résumé

Les ondes gravitationnelles, pourquoi c'est une grande découverte

  1. Evénement majeur de l’histoire des sciences, depuis Galilée. On a changé de « lunette » d’observation. Depuis 1609, date ou Galilée a utilisé la 1ère lunette pour observer le cosmos, on ne pouvait observer que ce que la lumière (ondes électromagnétiques), veut bien nous donner à voir. Avec la découverte des ondes G, on entre dans une nouvelle ère, l’ère de l’astronomie gravitationnelle. On ne se base plus uniquement sur la seule astronomie visuelle pour étudier l’univers et comprendre ses événements. On peut désormais « voir » des choses, des manifestations de l’Univers qui n’étaient pas perceptible auparavant. Après avoir longtemps été sourde, l’humanité est maintenant capable d’entendre certains bruissements de l’Univers. Cette nouvelle « oreille » ouvre une vaste fenêtre sur l’Univers derrière laquelle se cache un nouveau champ de découverte. C’est cela qui est fantastique. 
  2. Confirmation de la relativité d’Einstein. Einstein avait prédit l’existence de ces ondes G en 1916. Elles sont découvertes 100 après. Einstein a prouvé que la gravité n’est plus une force,  (≠ de Newton), c’est une déformation de l’espace-temps. L’espace, c’est-à-dire le ciel au-dessus et autour de nous, doit être considéré comme un milieu élastique, comme une membrane souple qui se déforme, se creuse, se tord sous l’effet des objets qu’elle contient. La forme de l’espace dépend donc de la matière qui s’y loge. Des objets massifs courbent l’espace/temps comme une boule s’enfonce dans un drap tendu. C’est dans cet espace élastique que nous vivons et que se propagent les ondes gravitationnelles qui distordent les distances et le temps. Les ondes étant la manifestation de cette communication entre 2 masses. Les tressautements des astres (supernovae par ex), compriment et dilatent à la vitesse de la lumière l’espace/temps qui nous entoure, comme le fait le son dans l’air. L’espace-temps n’est donc pas une mer d’huile. Il y a des vagues qui éclaboussent. L’espace peut être plié dans tous les sens. Découverte des Ondes G : c’est la 1ère fois que l’on voit ces ondes de déformation, confirmation éclatante de l’élasticité de l’espace-temps, et nouvelle confirmation du génie d'Einstein.  
  3. Preuve incontestable de l’existence des trous noirs C’est la fusion de 2 trous noirs  massifs qui a émis le signal il y a 1,3 milliards d’années. Cet événement cosmique a libéré une quantité énorme d’énergie, sous la forme d’ondes G. Elles ont parcouru l’Univers pendant 1,3 milliards d’années, jusqu’à ce le 14 septembre 2016 où le signal a été reçu grâce à un instrument de mesure le plus précis jamais réalisé. La collision des deux trous noirs a déclenché une véritable tempête dans l’espace-temps. Avec la réception de ces ondes G, on a enfin la preuve directe de l’existence des trous noirs, alors que jusqu’ici on en soupçonnait l’existence de manière indirecte. Pour la 1ère fois, on « voit » la vibration causée par les trous noirs. Tout comme un élastique peut se déchirer si on tire trop fort dessus, à l’intérieur des trous noirs, la gelée espace-temps se fragmente et se déchire. L’espace-temps disparaît : il n’y a plus ni d’espace, ni de temps.
1 janvier 2016

Poussière d'étoiles…

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Nous sommes poussières d'étoiles n'est-ce pas ?
Alors, voici d'où nous venons ! Ou plutôt comment nous avons été fabriqués…avant nos parents. 
Prenez une pincée du big-bang, une sélection d'éléments torréfiés des étoiles, quelques pépites de feux d'artifices, et puis voilà… 
Reste à attendre quelques petits milliards d'années avant que nous ne prennions cette chair des étoiles dans la peau !!

 

14 septembre 2015

Lancement du "système solaire"

Il y avait foule à la "fête de l'espace" organisée par la ville d'Auriol.

J'y ai inauguré un nouveau spectacle audiovisuel consacré au système solaire.

Il fonctionne déjà du tonnerre de Zeus !!

Et les enfants sont toujours au premier rang. Depuis le temps, ils m'ont adopté !

Ils sont aussi mes compagnons de route.

 

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1 septembre 2015

Je suis conteur de sciences

Je suis conteur de sciences,

Ce métier, c'est un rêve que je vis jour après jour,
Démesuré comme tous les rêves ;
Celui d'éclairer notre rapport à la nature,
Avec ces rencontres dans les salles de classe ou de spectacle,
A hauteur d'homme, pieds à pieds,
En tête à tête, et coeur à coeur,
D'un lieu à l'autre,
D'une ville à l'autre,
Répandre ces semailles de connaissance,

De l'infiniment petit à l'infiniment grand, 

Partager un émerveillement, une curiosité,

Réveiller ce rapport de bonne intelligence avec la nature que nous avons perdu,
Et puis au bout du conte s'interroger
Pour inventer une autre histoire
Où la nature et la vie seraient le bien le plus précieux.

22 juin 2015

Nuit étoilée

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Encore un magnifique moment de partage au musée de Salines les Bains, avec "l'épopée de l'Univers". A la fin de la projection, il n'y a pas eu de questions : elles sont restées en suspens, et la nuit est restée étoilée.

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19 mai 2015

la fête des abeilles

200 personnes sont venues m'écouter, à St Jean de Maurienne, dans le cadre de la nuit des musées.

J'ai eu le plaisir d'avoir devant moi un public très averti en matière de nature, même les enfants.

Que la montagne était belle en ce joli mois de mai.

 

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27 avril 2015

SCIENCE & RELIGION : LE MAUVAIS MENAGE - LE MAUVAIS MELANGE !

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Lorsque je raconte la préhistoire dans les écoles, vient toujours la question lancinante :
« Mais ce n’est pas Dieu qui a créé l’homme ??????».
Si les enfants se montrent autant perturbés par les discours scientifiques, ce n’est absolument pas pour une question d’âge ou de maturité, c’est une question d’éducation.
Le premier devoir des éducateurs, des parents, ou des religieux, serait d’apprendre aux enfants à distinguer l’esprit de la lettre. Cela leur donnerait beaucoup de liberté.
Une liberté qu'ils ont de moins en moins aujourd'hui.
J'observe au cours de mes séances un manque sidérant à ce propos.
Vouloir faire coïncider l'esprit et la lettre, ou pire, faire croire que l'esprit s'applique à la lettre, c'est aussi grotesque que d'assimiler un poème au mode d'emploi d'un aspirateur. 
C’est se comporter en fossoyeur vis-à-vis de la religion et en fossoyeur vis-à-vis de la science.
Et c’est surtout faire preuve de manque d’esprit, ce qui est un comble pour des enseignants censés transmettre les choses de l’esprit.
En tout état de cause, les créationnistes manquent d’esprits,
des imbéciles en quelque sorte, incapables de distinguer les différents plans de compréhension des choses et des êtres.

Vive la culture scientifique, la seule connaissance qui peut nous rassembler autour d'un socle commun, et fiable…jusqu'à preuve du contraire !

6 janvier 2015

En avant…

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12 novembre 2014

LA RONDE DE L'UNIVERS

 

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1/ Le big-Bang fût le lieu où le rayonnement s'est matérialisé (les premières particules ont surgi du vide quantique)
2/ Le Soleil est le lieu où la matière se dématérialise et "retourne" à la lumière en rayonnant (conversion de l'hydrogène en Hélium, dont une partie se transforme en lumière)
3/ LA Terre est le lieu où le rayonnement se matérialise à nouveau (par la photosynthèse, l'énergie solaire se convertit en matière)

4/ Quelle sera la suite ?

1 novembre 2014

COMBIEN DE PLANÈTES ?

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Hier, je me promenais sur un sentier bordé de chênes. A mes pieds, un tapis de glands. Ils étaient là, par milliers à crisser sous mes pas. 
Chemin faisant, je me disais : combien d'entre eux donneront de nouveaux chênes ? 1 sur 10 000 ? Peut-être même beaucoup moins…
Comme dans la nature, toutes choses sont en correspondance, et comme l'univers en fait partie, je me disais en cheminant qu'il en va peut-être de même pour les planètes. 

L'univers enfante des planètes à profusion, comme l'arbre ses fruits. 
Sur le lot, combien de planètes fleuriront ? 1 sur 10 000 ?
…Finalement, ça en fait beaucoup…

 

23 octobre 2014

RAISON PURE ?

Aujourd'hui, j'écoutais une intervieuw de Woody Alien (!) qui disait, à propos de son dernier film "Magic in the moonlight" : "il n'y a rien au-delà de ce que l'on voit".

L'heure d'après, je racontais le phénomène d'évaporation dans une école, et je disais : "ce n'est pas parce que ça ne se voit pas que ça n'existe pas". Je pouvais dire la même chose sur la présence de l'eau dans l'air, toujours invisible et toujours bien présente autour de nous…comme une fée. 
L'eau transparente, inodore et sans saveur, peut nous éclairer sur bien des mystères de la vie : il suffit de prêter attention aux symboles qu'elle véhicule. Il y en a de multiples qui nous parlent de la vie au-delà des mots.
Pour le poète, il n'y a rien de pire que la raison pure

13 octobre 2014

Bon à savoir

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Si la nature est malade, c'est bien que nous avons une relation "maladive" à la nature. "Terre, je te nique avec ma mécanique", voilà comment nous enfonçons jour près jour notre idée du progrès sur le dos de la nature…depuis des siècles.
Notre culture a éradiqué le sentiment de lien et d'appartenance au monde vivant, pour y assouvir notre soif de conquête et de profit.
Pas étonnant qu'en nous excluant nous-mêmes de la nature, considéré seulement comme une "ressource", nous programmions ces crises écologiques majeures qui s'annoncent (climat, biodiversité) et, qui, si nous continuons,pourront être fatales pour notre espèce.
Pourtant, pour d'autres cultures, la notion même de "rapport à la nature" n'existe pas, car il n'y a pas de rupture entre les humains et les "non-humains", entre nature et société. La nature est ce "grand corps" qui abrite et nourrit tous ces autres corps, plantes, animaux et nous-mêmes. Les relations avec les plantes et les animaux y sont vécues d'égal à égal, de vivant à vivant, comme des relations de personne à personne. Pour certains même, le terme désignant le corps désigne aussi le vêtement ; cette sorte d'enveloppe, de masque, qui contient en son sein ce grand principe mystérieux : la Vie. Ce que d'autres encore appellent "âme".
Si on continue à planter aveuglément nos dards de fer sur le dos de la planète en niant ce principe mystérieux qu'elle abrite et qui nous protège, nous irons droit au plantage. Et la nature nous plantera…comme un corps vivant exclu un corps étranger.

15 septembre 2014

DERNIÈRE INTERVENTION ESTIVALE

C'était ce samedi 13 septembre : à l'occasion d'un festival consacré à l'espace, j'ai présenté mon spectacle "l'épopée de l'univers" devant un public familial. il y avait même les poussettes au premier rang. La séance commence dans un brouhaha, les enfants qui s'agitent, qui couinent, les inévitables allées et venues,
et puis le silence qui s'installe, les oreilles qui se tendent, les coeurs qui s'émeuvent à l'unisson à l'écoute de cette si grande histoire…qui est la nôtre. D'un coup, notre existence prend une dimension cosmique ! ça change la vie !

 

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5 septembre 2014

Hasard ou déterminisme ?

Les deux mon général !

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La meilleure illustration des mouvements qui fondent la nature nous est donnée par la mouche. Lorsqu'elle se cogne contre une vitre à multiples reprises avant de trouver (ou non), l'issue. Ici se trouve associé dans un même élan…vital le hasard et le déterminisme :

  1. Le hasard Darwinien tel qu'il a orienté l'évolution (la mouche tape au hasard - de même ce sont les tentatives fructueuses - dispositions génétiques favorables - qui ont permis aux survivants de franchir la barrière de la sélection naturelle),
  2. Et le déterminisme le plus épatant : le "vouloir obscur " de la mouche cherchant obstinément à trouver l'issue, multipliant les tentatives "à s'en casser la tête"! Ce ressort qui anime le vivant, cette "lutte pour la survie" comme disait Darwin, qui fait que le vivant s'attache à la vie à tout prix, est le déterminisme le plus mystérieux qui anime tout être vivant.

Hasard ET déterminisme donc.

C'est en conjuguant les opposés que l'on peux le mieux évaluer les énigmes de la nature, grande et belle.

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La nature racontée
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