Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La nature racontée
25 septembre 2012

J'ai assisté aux massacre des faux-bourdons

Capture d’écran 2012-09-20 à 17

Lorsque je rencontre des ruches au cours de mes promenades, je ne peux m'empêcher de m'y attarder, et souvent même de m'asseoir à leurs côtés. C'est toujours pour moi une vraie joie de percevoir ce bruissement des ruches, de voir toutes ces abeilles affairées qui vont, qui viennent…

Ces allées et venues sur la planche de vol communiquent toujours beaucoup d'information sur ce qui se passe à l'intérieur : rentrée de pollen signifie "la reine a pondu", faible activité peut signifier "colonie affaiblie" voire malade, forte activité égal : bonne miellée, ventileuses : les abeilles ont chaud etc…

 Et cette fois-ci, en cette période de rentrée scolaire, j'ai assisté au "massacre des faux-bourdons". Je n'avais malheursement pas ma caméra avec moi, je le regretterai longtemps.

 Mais je me souviendrai longtemps de ce spectacle. On aurait dit une sorte de chorégraphie furieuse et endiablée.Les abeilles ne piquent pas directement les faux bourdons. Elles les empêchent tout simplement de rentrer dans la ruche, et comme ils insistent, elles les repoussent vigoureusement. Cela donne une succession de duels qui se déroulent sur la planche de vol, ou sur les côtés de la ruche. En observant ces algarades, j'avais l'impression que les ouvrières "chatouillaient" les faux-bourdons jusqu'à ce qu'ils s'épuisent et tombent à terre. Et sur le sol, il y avait déjà plusieurs dizaines de faux-bourdons, groggy, ou morts. 

Alors que nous avons encore bien du mal à nous préoccuper de l'avenir des générations futures (réchauffement climatique etc.); les abeilles, quant à elles, prévoient l'avenir, elles l'assurent au prix du sacrifice des faux-bourdons. Cette "économie de bouches inutiles" permet d'épargner les réserves de miel emmagasinées durant l'été, et de garantir la survie de la colonie durant les mois d'hiver. Sans cela, la plupart des colonies mourraient en hiver.

La nature n'a qu'un souci : la vie, rien que la vie ; la survie à tout prix.

Le massacre des faux-bourdons exprime ce formidable élan de vie, cet instinct merveilleux qui habite toute bête et toute plante.

Et c'est grâce à de déterminisme-là que la nature perdure depuis des millions dannées…et que nous vivons…

Loin de moi l'idée, ni même l'envie de prendre les abeilles pour modèle. Mais si on reste dans l'esprit de cet événement et non dans la lettre, on peut comprendre ce qui est en jeu en ce moment-là : la survie de l'espèce.

Apparamment, nous l'avons oublié ! Sommes-nous coupé de la vie à ce point que nous n'ayons cure de notre survie ?

De ce point de vue, nous sommes vraiment une espèce "à part".

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
La nature racontée
  • Vous êtes sur le journal de bord du conteur de sciences Henri-Marc BECQUART. pour découvrir son programme de contes et d'images, de sciences et de poésie, rendez-vous sur son site : http://www.nature-racontee.com
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Archives
Publicité