une espèce "à part" ?
Mais à force de vivre "à part", sans nous soucier plus que ça de notre biosphère, donc de notre survie, nous mettons notre avenir "hors jeu" en nous mettant hors jeu de la nature. D'une manière ou d'une autre, il nous faudra bien nous "re-marier" avec les écosystèmes… Il ne s'agit pas de "retourner à la terre", mais d'y revenir ! Oui, y revenir par la pensée, inclure la bienveillance vis-à-vis de notre planète dans les gestes de notre vie.
Au train où vont les choses, la nature nous y forcera. Mais lorsque les crises se succéderont, il est à craindre que ce sera sûrement un peu tard pour nous.
L'avenir est à craindre, mais nous ne le craignons plus.
Cette indifférence quasi généralisée vis-à-vis du futur est une chose bien curieuse. Il faut que nous soyons vraiment déboussolés pour ne plus pouvoir entrevoir que le présent.
Quel est donc cet appât qui nous hape ainsi et nous détourne de ce sentiment le plus élémentaire ?
Nous connaissons la réponse… C'est encore pire…